VERTAIN d'ANTAN

LES NOMS DES RUES :

 

                                        

                                                  la rue de Romeries

                  la grand'rue

                                                  la grand'rue

                

                   C'était la rue haute  car elle était   sur une hauteur .

Ces trois noms ont été remplacés par "rue Paul Pavot " en 1946 , en mémoire de l'oncle de Michel Pavot  qui a été fusillé par les allemands le 22 décembre 1943 car il correspondait avec l'Angleterre au moyen de pigeons.   

                                      

                                      la rue Paul Pavot le 3 juillet 1971

 

La rue de la chasse porte ce nom donné par les seigneurs partant à la chasse.

 

 Il n'y avait pas de pont rue Ponchaux, dite rue Anglaise jusque 1850. Il fallait passer à gué.
La rue Ponchaux était auparavant la rue de l'Angleterre. Un pont ayant été construit pour accéder au four à chaux où travaillait le chaufournier, il a été donné le nom Ponchaux
 

 

La rue de la cavée doit son nom à l'encaissement dans lequel elle se trouve.

 

La rue du calvaire s'appelait rue Boutruelle

 

La rue de  l'église puis rue de Solesmes est devenue rue Philippe de Rubempré

                      la rue de l'église et le pont de la rivière    

Dimanche 28 novembre 1984, après la remise du drapeau à la section locale des AFN, il y a au l'inauguration de deux rues : la rue du maire est devenue la rue des anciens combattants . Mr Carlier, maire donna les raisons qui avaient dicté la nouvelle dénomination de la rue : une démarche qui s'inscrit dans un programme communal visant à remettre à neuf chaque artère du village. aucun fait historique n'étant rattaché à l'ancienne rue du maire et le monument aux morts étant à proximité, le souvenir de tous les combattants avait tout à fait sa place dans cette voie communale.

Devant la plaque voilée aux couleurs patriotiques, Mr Lucien Lemeiter, président de la section locale des anciens combattants de 39-45, fit part de ses sentiments; comme l'avaient fait les précédents orateurs, il insista sur la fragilité de la paix et de la liberté et la nécessité de réapprendre aux enfants l'histoire de notre XXe siècle et de toutes les guerres.

 Le maire invita Mr Ramadier à dévoiler la plaque murale  avant de convier les personnes à se rendre rue Philippe de Rubempré      

En tant que président du B.A.S. , Mr Carlier rendit hommage au bienfaiteur de la commune, le Comte Philippe de Rubempré. Celui-ci en 1635, légua à Vertain, toutes les terres qu'il possédait.        (Voix du Nord du 1er novembre 1984)  

 
                                                                                                                                                                                                           la grand'rue               

Au fond à droite, la maison de Nelly et Victoire Marouzé, Nelly et Modeste Carlier étaient  les parents de Pierre Carlier.

A côté a habité Nestor Houriez avant de faire bâtir la maison qui a par la suite appartenu à Mr et Mme Forest. Après lui Camille Foviau et Cécile Laigle. Par la suite, Florian et Paule Desforges.

Ensuite la maison de Armand et Marie Buisset et leurs filles Marie-Louise et Jannine. Mr et Mme Leroy et leurs fils Louis, Paul et André y ont habité avant Mr et Mme Marius Mansy.

Il y avait ensuite un lotissement de trois habitations :

  1. en bordure de route : la maison de Augustin et Philippine Buisset (soeur de Raymond Buisset, père de André, Marcel, Olympe et Gaston qui a été tué par un cheval emballé)
  2. A côté, Victor et Catherine
  3. Au fond, Emile et Aurélie Tordoir avec leurs filles Marguerite, Aurélie et Marie-Claire

Le Manoir était la propriété de la famille Dubois.

Y ont logé : Alexis Laigle et Gabrielle ; Mr et Mme Bernard de Cambrai (René Bernard était le frère de Mme Lengrand, épouse du Docteur)

En face, la maison de René Douay père de Octavie, cette maison est maintenant celle de Marcel et Henriette Houriez

A côté la maison de Edouard Lefort

Ensuite, une ferme : Sylvain Bulté et Louise, puis Urbain Brasselet

 
 

                         

                                                   La rue Haute

 A gauche, l'atelier de Jules Bisiau, zingueur, père de Marie et Héléna (maman de François, grand'mère de France)

A côté, la maison de Alfred et Victoire Lepez, parents de Pauline (mère de Yvonne), Alfred et Marthe

  

 
 

                                    

                                              La place de l'église

Sur cette carte, il y a une date : 11/ 9 / 13

Au fond, à droite : le café de Zélie Laurent

A côté, la maison de Philippe Gamez et Maria

Puis celle de Jules et Angélique Bernier, habitée ensuite par René Bernier et Gillette Poirette, les parents de Serge et de Didier

La maison de Louis Carlier et Philomène puis Jean Lemay et Marie Carlier (soeur de Louis) et maintenant  Jean-Marie et Monique Lemay

A côté, la maison de Amédée Ledieu, le beau-père de Pauline

 
 

                 

                      

                                          (cliquer pour agrandir)

La maison à droite de l'église était celle des parents de Placide Douay (le père d'Achille), le maréchal ferrant travaillait dans la grange.

Après eux, y ont habité Emile Pavot et Céline Denoyelle, cultivateurs, leurs enfants : Marcel et Emile

En juillet 1945, un violent orage a abattu les trois arbres à droite sur la photo, le long de la rivière, les arbres ont traversé la rue du marais et ont failli écraser la maison

Derrière l'église, habitaient Louis Verchain (ancien maire) et sa femme Marie Mériaux. Après eux, c'était la maison de Amédée Cloez et Claire Verchain, parents de Bernadette, Marie-Thérèse, Marie-Julienne, Denise et Annette 

 

                     

                                                 la rue du maire
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Une rue de mon village

La grand'rue ou rue haute , devenue rue Paul Pavot à
Vertain, mon village, a tellement amené d'évènements depuis 1930 !
Seuls, quelques anciens s'en rappellent encore !
Elle allait du calvaire jusqu'à la maison du Docteur Lengrand à cette époque. En face, il y avait la gare !
Beaucoup d'habitants y trouvaient leur bonheur fait de simplicité et de bonne entente.
La rue a changé de nom après la guerre, en hommage au fils de monsieur et madame Pavot, né à Vertain et qui s'était distingué dans la résistance à l'ennemi pendant la guerre. Hélas ! Il fut fusillé.
La population de cette rue comprenait beaucoup de petits paysans. Il y avait aussi un menuisier, un charron, un bourrelier, un cordonnier, un maçon, un zingueur, deux petites épiceries souvent bien achalandées et quatre estaminets pour distraire simplement surtout nos petits vieux.
On y voyait souvent des chevaux attelés aux tombereaux ou aux charrettes. Un service d'autobus assurait l'aller et le retour des ouvriers aux villes plus éloignées tandis que d'autres prenaient leur bicyclette.
Je ne connaissais que deux autos dans cette rue et pourtant je garde le souvenir de personnes aimables, sympathiques et qui s'entr'aidaient occasionnellement.
Pendant la guerre, il a fallu supporter l'occupation du manoir qui donnait accès au terrain d'aviation qui a été supprimé ensuite .
Une chapelle dédiée à la Vierge Marie avait été construite en remerciement d'une guérison accordée.
La rue était pavée de grés avant d'être macadamisée.
C'est dans cette rue que se trouvaient les lieux de résidence de notre ancien maire et conseiller régional et de notre ancien secrétaire de mairie.
Que tous ceux qui y vivent soient heureux et que chacun apprécie d'être à Vertain.
Félicie Renaut Houriez (maman) en décembre 2012


 
 
 



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